Artiste : The Velvet Underground
Année : 26 septembre 1995 pour l'édition en coffret. (De juillet 1965 au 23 août 1970 pour les enregistrements)
Label : Polydor
Durée totale : 332'52''
Ce coffret hautement recommandable comprend non seulement l'intégrale des quatre albums studio du groupe : The Velvet Underground and Nico, White Light / White Heat, The Velvet Underground, Loaded, mais aussi un CD supplémentaire qui reprend des démos parfois éblouissantes de titres comme Venus in Furs, All Tomorrows Parties ou encore Heroin.
Chaque album est, bien entendu, accompagné d'un certain nombre de bonus de type out-takes, version single ou alternatives, inédits.
Le premier CD justifie à lui seul l'achat de la chose. En une fraction de seconde, on se retrouve dans un appartement miteux de New York, avec trois ou quatre pauvres bougres qui essayent d'enregistrer sur deux ou quatre pistes (allez donc savoir, peut-être même une seule) les maquettes de ce qui deviendra l'un des albums les plus importants de l'histoire du rock. Les versions de Venus in Furs ou de All Tomorrows Parties (chanson préférée d'Andy Warhol), sonnent tout bonnement comme des fabliaux chantés par quelques troubadours à la voix mâle (Cale et non pas Reed ici pour la version de Venus), pendant east coast d'un Tim Buckley.
Et puis, il y a Nico la femme fatale au timbre allemand qui ferait frissonner les plus insensibles.
Le reste est plus connu. On ne citera que quelques perles, Venus in Furs, All Tomorrows Parties, Sunday Morning, Femme Fatale, I'll Be Your Mirror, I'm Waiting For the Man, Heroin, Chelsea Girls, White Light / White Heat, The Gift, Sister Ray, Pale Blue Eyes, The Murder Mystery, Oh! Sweet Nuthin', Satellite Of Love, Sweet Jane etc etc.
On se rappelera une anecdote ou deux (présentes ou non dans le très bon livret qui accompagne le tout, je ne sais plus), par exemple que Maureen Tucker avait été engagée parce qu'elle avait une voiture, que le nom du groupe vient d'un livre SM intitulé The Velvet Underground trouvé dans un caniveau, que Venus in Furs s'inspire grandement de ce thème, ou encore que les membres du groupe jouaient parfois en tournant le dos au public (pendant qu'on projetait sur eux toutes sorte d'images).
On écrira enfin un mot sur la pochette culte du premier album designée par Warhol himself. Si on pêle lentement la banane, on voit sa chair rose et suggestive apparaître en dessous. La pochette est reproduite à l'identique sur le coffret (tout comme sur la version Deluxe du premier album).
Bref, un must, à écouter sans fin...
Venus in Furs :
Label : Polydor
Durée totale : 332'52''
Ce coffret hautement recommandable comprend non seulement l'intégrale des quatre albums studio du groupe : The Velvet Underground and Nico, White Light / White Heat, The Velvet Underground, Loaded, mais aussi un CD supplémentaire qui reprend des démos parfois éblouissantes de titres comme Venus in Furs, All Tomorrows Parties ou encore Heroin.
Chaque album est, bien entendu, accompagné d'un certain nombre de bonus de type out-takes, version single ou alternatives, inédits.
Le premier CD justifie à lui seul l'achat de la chose. En une fraction de seconde, on se retrouve dans un appartement miteux de New York, avec trois ou quatre pauvres bougres qui essayent d'enregistrer sur deux ou quatre pistes (allez donc savoir, peut-être même une seule) les maquettes de ce qui deviendra l'un des albums les plus importants de l'histoire du rock. Les versions de Venus in Furs ou de All Tomorrows Parties (chanson préférée d'Andy Warhol), sonnent tout bonnement comme des fabliaux chantés par quelques troubadours à la voix mâle (Cale et non pas Reed ici pour la version de Venus), pendant east coast d'un Tim Buckley.
Et puis, il y a Nico la femme fatale au timbre allemand qui ferait frissonner les plus insensibles.
Le reste est plus connu. On ne citera que quelques perles, Venus in Furs, All Tomorrows Parties, Sunday Morning, Femme Fatale, I'll Be Your Mirror, I'm Waiting For the Man, Heroin, Chelsea Girls, White Light / White Heat, The Gift, Sister Ray, Pale Blue Eyes, The Murder Mystery, Oh! Sweet Nuthin', Satellite Of Love, Sweet Jane etc etc.
On se rappelera une anecdote ou deux (présentes ou non dans le très bon livret qui accompagne le tout, je ne sais plus), par exemple que Maureen Tucker avait été engagée parce qu'elle avait une voiture, que le nom du groupe vient d'un livre SM intitulé The Velvet Underground trouvé dans un caniveau, que Venus in Furs s'inspire grandement de ce thème, ou encore que les membres du groupe jouaient parfois en tournant le dos au public (pendant qu'on projetait sur eux toutes sorte d'images).
On écrira enfin un mot sur la pochette culte du premier album designée par Warhol himself. Si on pêle lentement la banane, on voit sa chair rose et suggestive apparaître en dessous. La pochette est reproduite à l'identique sur le coffret (tout comme sur la version Deluxe du premier album).
Bref, un must, à écouter sans fin...
Venus in Furs :