Avec John Bonham, John Paul Jones, Jimmy Page, Robert Plant, Peter Grant...
Produit par Peter Grant
Date de sortie : 20 octobre 1976
Durée : 137 minutes
Musique par Led Zeppelin
En attendant la reformation de Led Zeppelin avec le fils Bonham aux baguettes, et pendant que mon ordinateur se gavait lentement du nouveau félin d'apple, il m'a bien fallu m'occuper.
C'est alors que m'est venue cette idée, regarder le DVD de The Song Remains the Same, un film que l'on m'avait offert il y a au moins deux ans et qui était sagement resté à attendre sur une étagère depuis. Et là ; stupeur. Vous rappelez-vous de la grande époque ou un critique de Rolling Stone avait titré sa chronique de Self Portrait de Dylan : "Qu'est-ce que c'est que cette merde ?" moi non plus, mais pendant tout le début du film, c'est exactement à ça qu'on pense et la question qu'on se pose.
On y voit d'abord Peter Grant, habillé gangster grande époque se ballader mitraillette au poing avec une bande d'hommes de main. En route dans sa Pierce Arrow de collection, ils vont dégommer des millionnaires qui semblent jouer à un jeu de Monopoly Nazi avec mirador et croix gammées.
Puis un facteur d'apporter une lettre à chacun des membres du groupe. John Paul impécablement coiffé par le styliste personnel de Mireille Matthieu nous en indique le contenu : "Tour Dates." avec force niaiserie. On passe sur la vie champètre de Plant ou comment être hippie quand on est millionnaire et autres délires que même un Monthy Python bourré n'aurait pas voulu tourner. Durée de la plaisanterie : 13 minutes !!!
On se retrouve enfin après presque un quart d'heure au Madison Square Garden De New York.
On y voit, et surtout on y entend, le groupe jouer certains de ses meilleurs morceaux au cours de trois concerts les 27, 28, et 29 juillet 1973. La foule est sage et bien rangée, rien à voir avec les foules d'aujourd'hui, les flics sont gentils et laissent resquiller quelques petits malins, et le groupe montre que l'on a pas besoin de faire pêter ballons et confetti comme les Stones pour mettre la salle à genoux.
Les performances, honnêtes même si la voix de Plant n'est pas toujours à son meilleur, ou télluriques lorsque Bonham se lache sur des versions de 20 minutes de Dazed and Confused ou de Moby Dick, sont entrecoupées de séquences se voulant oniriques ainsi que des coups de gueule et de fric de Grant.
Jones dans une séquence inspirée de la série de films Doctor Syn, Plant à cheval avec épée et plage en flammes, Page qui finit par avoir la tête de l'hermite de leur album IV. Seul Bonham reste digne, en famille, jouant au billard et conduisant un bolide.
Le tout, habillé par la musique du groupe, passe beaucoup mieux que la séquence d'introduction. On aurait tout de même préféré un vrai documentaire à cette marmelade peu digeste digne de vieux clips de Depeche Mode. Restent les chansons :
Bron-Yr-Aur
Rock and Roll
Black Dog
Since I've Been Loving You
No Quarter
The Song Remains the Same
The Rain Song
Dazed and Confused
Stairway to Heaven
Moby Dick
Heartbreaker
Whole Lotta Love
Dispensable donc, sauf pour les historiens du rock et les aveugles ou, peut-être, en plein trip d'acide...
C'est alors que m'est venue cette idée, regarder le DVD de The Song Remains the Same, un film que l'on m'avait offert il y a au moins deux ans et qui était sagement resté à attendre sur une étagère depuis. Et là ; stupeur. Vous rappelez-vous de la grande époque ou un critique de Rolling Stone avait titré sa chronique de Self Portrait de Dylan : "Qu'est-ce que c'est que cette merde ?" moi non plus, mais pendant tout le début du film, c'est exactement à ça qu'on pense et la question qu'on se pose.
On y voit d'abord Peter Grant, habillé gangster grande époque se ballader mitraillette au poing avec une bande d'hommes de main. En route dans sa Pierce Arrow de collection, ils vont dégommer des millionnaires qui semblent jouer à un jeu de Monopoly Nazi avec mirador et croix gammées.
Puis un facteur d'apporter une lettre à chacun des membres du groupe. John Paul impécablement coiffé par le styliste personnel de Mireille Matthieu nous en indique le contenu : "Tour Dates." avec force niaiserie. On passe sur la vie champètre de Plant ou comment être hippie quand on est millionnaire et autres délires que même un Monthy Python bourré n'aurait pas voulu tourner. Durée de la plaisanterie : 13 minutes !!!
On se retrouve enfin après presque un quart d'heure au Madison Square Garden De New York.
On y voit, et surtout on y entend, le groupe jouer certains de ses meilleurs morceaux au cours de trois concerts les 27, 28, et 29 juillet 1973. La foule est sage et bien rangée, rien à voir avec les foules d'aujourd'hui, les flics sont gentils et laissent resquiller quelques petits malins, et le groupe montre que l'on a pas besoin de faire pêter ballons et confetti comme les Stones pour mettre la salle à genoux.
Les performances, honnêtes même si la voix de Plant n'est pas toujours à son meilleur, ou télluriques lorsque Bonham se lache sur des versions de 20 minutes de Dazed and Confused ou de Moby Dick, sont entrecoupées de séquences se voulant oniriques ainsi que des coups de gueule et de fric de Grant.
Jones dans une séquence inspirée de la série de films Doctor Syn, Plant à cheval avec épée et plage en flammes, Page qui finit par avoir la tête de l'hermite de leur album IV. Seul Bonham reste digne, en famille, jouant au billard et conduisant un bolide.
Le tout, habillé par la musique du groupe, passe beaucoup mieux que la séquence d'introduction. On aurait tout de même préféré un vrai documentaire à cette marmelade peu digeste digne de vieux clips de Depeche Mode. Restent les chansons :
Bron-Yr-Aur
Rock and Roll
Black Dog
Since I've Been Loving You
No Quarter
The Song Remains the Same
The Rain Song
Dazed and Confused
Stairway to Heaven
Moby Dick
Heartbreaker
Whole Lotta Love
Dispensable donc, sauf pour les historiens du rock et les aveugles ou, peut-être, en plein trip d'acide...