Auteur : Dylan Jones
Editeur : Weidenfeld & Nicolson
Année : 2005
Certaines personnes ont un nom prédestiné. Ou, plus sûrement, les lois de la statistique font qu'une fois de temps en temps, certaines personnes ont un nom curieusement en rapport avec leur activité.
Il en va ainsi d'un Docteur Desdoigts, pédicure de son état devant le cabinet duquel je passais tout les jours en rentrant du collège, et de Dylan Jones, dont le prénom est le nom de scène d'un certain Bob et le nom le nom d'origine d'un certain David B. En attendant, en fait de nom prédestiné, Dylan Jones aurait tout aussi bien pu s'appeler Dylan Pod. Car si vous cherchiez un accro du baladeur d'Apple qui pousse l'adoration jusqu'à la mauvaise foi, voire jusqu'à la bêtise assumée, vous l'avez trouvé.
Ce livre n'en est pas pour autant ennuyeux ou parfaitement idiot (je ne me compliquerais pas la vie à vous en parler), parce qu'il laisse heureusement tomber l'iPod (pretexte mercantile m'est avis) pour parler d'une chose vieille comme le monde : la musique. Parce qu'après 20 ou 30 pages passées à se prosterner devant la prouesse technologique qu'est l'iPod, c'était quand même bien le moins.
Certes, pouvoir faire rentrer la majorité de sa collection de disque sur un appareil qui a la taille d'un paquet de cigarette est l'une des avancées majeure pour qui aime se trimballer avec l'intégrale de Bob Dylan ou de Mireille Matthieu sur soi en toutes circonstances (devinez pour qui je penche). Mais ce qui compte, n'est pas le contenant, ou si peu. Soyons franc, j'adore mes iPods, j'aurais peut-être du mal à me passer d'eux, mais malgré leurs nombreuses qualités, ce ne sont, après tout, que de jolies machines. Ce qui compte, c'est la musique.
Et pour ce qui est de la musique, Dylan Jones connait son rayon. Elevé à Franck Sinatra, il grandira dans le punk, et pour finir se tournera même vers le jazz.
Avec une obsession de completiste, il tentera vainement de remplir son iPod avec toutes les chansons de sa vie, tous les meilleurs morceaux du monde. Gageure ? Certes. L'iPod de l'un n'est pas l'iPod de l'autre. Ceci étant dit, le sous titre de ce livre : A Personnal Journey Through Music, décrit parfaitement ce que l'auteur réaliste ici, la plupart du temps. Nous emmener dans un monde musical qui n'appartient "presque" qu'à lui.
Le meilleur moment du livre ? Celui ou il ré-écrit l'histoire en imaginant que les Beatles se sont séparés un an plus tard et ont donc eu le temps de réaliser un ultime album (accompagné d'un E.P.) appelé Everest. L'album imaginaire dont Jones nous donne la playlist en appendice, se compose de titres de l'album Let it Be (qui ne serait jamais sorti si Everest avait été réalisé), de chutes de studio abouties (disponibles sur The Beatles Anthology 3), d'extraits d'All Things Must Pass, le chef d'oeuvre gargantuesque de George Harrison de titres tardifs de McCartney et de Lennon. J'ai testé, et globalement approuvé.
Et puis je me suis amusé à taper cette requête dans Google : Beatles Everest. On dirait qu'un nouveau sport national est né. Certains sont des puristes et n'incluent dans leur mix que des titres enregistrés au plus tard en 1970. D'autres sont plus fous. A vous de juger et surtout à vous de jouer.
iPod Therefore I am est un livre divertissant, le genre de livre que tout possesseur d'iPod (ou wannahave) pourrait écrire à condition d'avoir de quoi remplir 40GB minimum avec sa collection personnelle. Et puis le pissing contest qu'il décrit (à qui aura le plus gros... iPod... bien entendu) est un grand moment d'autodérision. A lire par tous les Freaks et tous les Nerds dans mon genre...
Aux dernières nouvelles, ce livre n'a pas été traduit en français .
La BBC est une chaine publique, mais chez les anglais, on sait rigoler :
Il en va ainsi d'un Docteur Desdoigts, pédicure de son état devant le cabinet duquel je passais tout les jours en rentrant du collège, et de Dylan Jones, dont le prénom est le nom de scène d'un certain Bob et le nom le nom d'origine d'un certain David B. En attendant, en fait de nom prédestiné, Dylan Jones aurait tout aussi bien pu s'appeler Dylan Pod. Car si vous cherchiez un accro du baladeur d'Apple qui pousse l'adoration jusqu'à la mauvaise foi, voire jusqu'à la bêtise assumée, vous l'avez trouvé.
Ce livre n'en est pas pour autant ennuyeux ou parfaitement idiot (je ne me compliquerais pas la vie à vous en parler), parce qu'il laisse heureusement tomber l'iPod (pretexte mercantile m'est avis) pour parler d'une chose vieille comme le monde : la musique. Parce qu'après 20 ou 30 pages passées à se prosterner devant la prouesse technologique qu'est l'iPod, c'était quand même bien le moins.
Certes, pouvoir faire rentrer la majorité de sa collection de disque sur un appareil qui a la taille d'un paquet de cigarette est l'une des avancées majeure pour qui aime se trimballer avec l'intégrale de Bob Dylan ou de Mireille Matthieu sur soi en toutes circonstances (devinez pour qui je penche). Mais ce qui compte, n'est pas le contenant, ou si peu. Soyons franc, j'adore mes iPods, j'aurais peut-être du mal à me passer d'eux, mais malgré leurs nombreuses qualités, ce ne sont, après tout, que de jolies machines. Ce qui compte, c'est la musique.
Et pour ce qui est de la musique, Dylan Jones connait son rayon. Elevé à Franck Sinatra, il grandira dans le punk, et pour finir se tournera même vers le jazz.
Avec une obsession de completiste, il tentera vainement de remplir son iPod avec toutes les chansons de sa vie, tous les meilleurs morceaux du monde. Gageure ? Certes. L'iPod de l'un n'est pas l'iPod de l'autre. Ceci étant dit, le sous titre de ce livre : A Personnal Journey Through Music, décrit parfaitement ce que l'auteur réaliste ici, la plupart du temps. Nous emmener dans un monde musical qui n'appartient "presque" qu'à lui.
Le meilleur moment du livre ? Celui ou il ré-écrit l'histoire en imaginant que les Beatles se sont séparés un an plus tard et ont donc eu le temps de réaliser un ultime album (accompagné d'un E.P.) appelé Everest. L'album imaginaire dont Jones nous donne la playlist en appendice, se compose de titres de l'album Let it Be (qui ne serait jamais sorti si Everest avait été réalisé), de chutes de studio abouties (disponibles sur The Beatles Anthology 3), d'extraits d'All Things Must Pass, le chef d'oeuvre gargantuesque de George Harrison de titres tardifs de McCartney et de Lennon. J'ai testé, et globalement approuvé.
Et puis je me suis amusé à taper cette requête dans Google : Beatles Everest. On dirait qu'un nouveau sport national est né. Certains sont des puristes et n'incluent dans leur mix que des titres enregistrés au plus tard en 1970. D'autres sont plus fous. A vous de juger et surtout à vous de jouer.
iPod Therefore I am est un livre divertissant, le genre de livre que tout possesseur d'iPod (ou wannahave) pourrait écrire à condition d'avoir de quoi remplir 40GB minimum avec sa collection personnelle. Et puis le pissing contest qu'il décrit (à qui aura le plus gros... iPod... bien entendu) est un grand moment d'autodérision. A lire par tous les Freaks et tous les Nerds dans mon genre...
Aux dernières nouvelles, ce livre n'a pas été traduit en français .
La BBC est une chaine publique, mais chez les anglais, on sait rigoler :