Artiste : Jesse Sykes & The Sweet Hereafter
Date de sortie : 28 octobre 2002
Label : Fargo
Durée : 42'30''
Dira-t-on jamais assez de bien du label Fargo ? J'en doute. Pourtant, ce label français est sans doute l'un des meilleurs du monde en ce qui concerne la nouvelle musique américaine section Americana. Comprenez musique country/blues/folk moderne américaine. Jesse Sykes est un exemple typique de ce que peut produire ce label en terme de pépite tout droit venue de l'ouest le plus sauvage et du sud le plus moite.
Des chansons lentes, calmes et envoutantes. Voilà comment on pourrait résumer ce disque. Mais on en aurait pas dit grand chose pour autant. Loin de là. On pourrait aussi essayer de rapprocher cette voix d'autres qui lui ressemblent un peu. Rickie Lee Jones pourrait passer pour sa grande soeur au niveau du timbre. Mais la musique de Jesse Sykes demeurerait tout de même un mystère. Une goutte d'eau dans la vallée de la mort.
Et puis, le 10 mai 2004, au Café de la Danse, la demoiselle est venue se produire en toute simplicité, accompagnée d'une violoniste, d'un guitariste (qui a pas mal travaillé avec Ryan Adams) et d'un batteur. La salle était presque vide. On s'asseyait carrément sur le sol au parterre. On pouvait respirer ; et plaindre tous ceux qui ne savaient pas ce qui se tramait sur cette petite scène de Bastille.
Et pourtant. Deux heures d'un concert à couper le souffle (avec Great Lake Swimmers en première partie tout en retenue et surtout en timidité). Un groupe en place et qui s'amuse, Jesse qui se détend et parle au public, raconte des histoires, reprend du Hank Williams... Les titres de son premier et de son deuxième album se mêlent joyeusement sans qu'on sache vraiment dire lesquels sont lesquels tant ces deux premiers disques (Reckless Burning et Oh My Girl!) sont jumeaux, parfaits pendants l'un de l'autre. Et pourtant, leur écoute n'est jamais ennuyeuse, au contraire, elle est un voyage, une vagabonderie dans la profondeur des Etats Unis dont on a pas envie de revenir.
Alors cavalons encore un peu, allongé les yeux fermés, avec cette voix qui vous somme de partir parce que le monde vaut la peine d'être vu...
Date de sortie : 28 octobre 2002
Label : Fargo
Durée : 42'30''
Dira-t-on jamais assez de bien du label Fargo ? J'en doute. Pourtant, ce label français est sans doute l'un des meilleurs du monde en ce qui concerne la nouvelle musique américaine section Americana. Comprenez musique country/blues/folk moderne américaine. Jesse Sykes est un exemple typique de ce que peut produire ce label en terme de pépite tout droit venue de l'ouest le plus sauvage et du sud le plus moite.
Des chansons lentes, calmes et envoutantes. Voilà comment on pourrait résumer ce disque. Mais on en aurait pas dit grand chose pour autant. Loin de là. On pourrait aussi essayer de rapprocher cette voix d'autres qui lui ressemblent un peu. Rickie Lee Jones pourrait passer pour sa grande soeur au niveau du timbre. Mais la musique de Jesse Sykes demeurerait tout de même un mystère. Une goutte d'eau dans la vallée de la mort.
Et puis, le 10 mai 2004, au Café de la Danse, la demoiselle est venue se produire en toute simplicité, accompagnée d'une violoniste, d'un guitariste (qui a pas mal travaillé avec Ryan Adams) et d'un batteur. La salle était presque vide. On s'asseyait carrément sur le sol au parterre. On pouvait respirer ; et plaindre tous ceux qui ne savaient pas ce qui se tramait sur cette petite scène de Bastille.
Et pourtant. Deux heures d'un concert à couper le souffle (avec Great Lake Swimmers en première partie tout en retenue et surtout en timidité). Un groupe en place et qui s'amuse, Jesse qui se détend et parle au public, raconte des histoires, reprend du Hank Williams... Les titres de son premier et de son deuxième album se mêlent joyeusement sans qu'on sache vraiment dire lesquels sont lesquels tant ces deux premiers disques (Reckless Burning et Oh My Girl!) sont jumeaux, parfaits pendants l'un de l'autre. Et pourtant, leur écoute n'est jamais ennuyeuse, au contraire, elle est un voyage, une vagabonderie dans la profondeur des Etats Unis dont on a pas envie de revenir.
Alors cavalons encore un peu, allongé les yeux fermés, avec cette voix qui vous somme de partir parce que le monde vaut la peine d'être vu...