29 février 2008

Down is the New Up (500 Great Songs #29)

Artiste : Radiohead

Durée: 4'59''

Label : Auto-édité par le groupe

Date de sortie : 3 décembre 2007

Quand les choses ne vont pas bien, il y a plusieurs solutions. Moi, j'écoute les chansons les plus belles que je connaisse, qui se confondent souvent avec les plus déprimantes qui existent.

Down is the New Up est l'une de ces chansons. Crépusculaire à souhait, elle est portée par la voix d'un Thom Yorke en plein état de grâce. Des accords de piano simples en font une petite soeur de Pyramid Song, autre grande chanson venue du fond de la nuit. Mais ne vous inquiétez pas, demain est un autre jour.

Dites : Le bout du rouleau est le nouveau haut du panier.

Ne dites pas : Been down so long it looks like up to me... (Quoique)

Regardez Down is the New Up dans une version solo impeccable :





24 février 2008

Déprimer dans son lit le dimanche en chansons...

Dans cet ordre ou dans le désordre... de toute façon qu'est ce que ça change...



Dominique A : Douanes

Radiohead : We Suck Young Blood

Jacques Brel : Ne Me Quitte Pas

PJ Harvey : The Piano

Leo Ferre : Avec le Temps

Vincent Gallo : The Way it is Watlz

György Ligeti : Lux Aeterna

Serge Gainsbourg : Manon

Angelo Badalamenti : Mulholland Drive

Alain Bashung : Je Me Dore

Tindersticks : Another Night In

Arno : Dans Mon Lit

Mi and L'Au : How

Georges Delerue : Camille

Portishead : Humming

Joy Division : Passover

Bien sûr, il y avait moyen de n'utiliser que des chansons de Radiohead... Suggestions bienvenues...

22 février 2008

Wish You Were Here (500 Great Songs # 28)

Artiste : Pink Floyd

Date de sortie : 15 septembre 1975

Durée : 5'40''

Label : Harvest / EMI

Dites : We did what we could to make it work out. And we are who we are, and we are fine.

Ne dites pas : ...




Regardez Wish You Were Here :



20 février 2008

19th Nervous Breakdown

Pour Miloose...




The Rolling Stones, 1966

Nous avons toujours habité le château

Ma première chronique littéraire pour le Fric Frac Club, traite de Shirley Jackson et de son chef d'oeuvre We Have Always Lived in the Castle, Nous avons toujours habité le château. Vous pouvez la lire ICI.

Désormais, toute chronique de livre "exigeant" ou tout du moins traitant d'une "œuvre" non éligible au chacalomètre y sera publiée.



F.F.C.

16 février 2008

Le Fric Frac Club sur orbite...

Le Fric Frac Club (ou FFC pour les intimes) vient de voir le jour. Continent flottant, cité sans limites, retournée comme un gant de peau en équilibre sur le bord du monde, et forêt inversée...


C'est ICI.

Fric Frac Club, me voilà !!!


Amis écriveurs, écrivants, écrivains,
Amis flanneurs, renifleurs de livres, book worms, rats de bibliothèques,
Amis amoureux des lettres (des vraies belles), de l'imprimé, du papier encré,
Amis du sens et du fond,
Amis de la forme en forme me voici.

If you want (even a small) revolution, you can count me in. Si toutefois vous voulez de moi.

Je me contenterai donc de signer FFC en rouge au bas de ce post en attendant d'apporter un petit texte (ou même un long, après tout j'ai déjà tout un roman qui remplit son comptant d'imagination quasi pure et parfois délurée).

Ami Freak (i sorta like it betta that way) Fraker, bien le bonsoir...

F.F.C.

Rainydayz

Artiste : Amplive.

Personnel : James Locke, Del the Funky Homosapien, Too Short, Mc Zumbi of Zion-I, Atoney Bornwin, Codany Holiday, Ivan Santiago, Juan M Caipo, Chali2na, DJ Phatrick.

Date de sortie : 13 février 2008

Durée : 25'51''

Label : Aucun, à ce qu'il semble.

It's not up to you, it's free, voici ce que vous lirez en haut à gauche sur la page de téléchargement de cet album de remix. Amplive, DJ new yorkais a décidé de nous offrir gratuitement sept remixes plus une intro du dernier Radiohead. Le tout dans les tons rap et hip-hop, il fallait oser. Certes, il y a eu un petit moment de flottement légal, lorsque quelqu'un s'est aperçu que personne n'avait demandé d'autorisation au groupe d'Oxford.

Mais Radiohead étant Radiohead, la situation s'est arrangée et Amplive a obtenu le droit de diffuser gratuitement via la web ses remix rainbowsiens en se faisant au passage un joli coup de pub.

Alors qu'en est-il exactement ? Disons le tout net, il y a à boire et à manger. Dans le très bon, citons Weird Fishez (qui commence par un sample détourné de la fin de la chanson et s'amuse avec la voix de Thom, Faustz, et Video Tapez où Thom sonne presque japonais à un moment. Le reste est assez dispensable, on regrettera le rattage total de 15 Stepz après un début halletant qui promettait le meilleur avant de sombrer dans une soupe Craig Davidienne atroce.

Téléchargez Rainydayz ICI.

14 février 2008

F.F.C

Dès que j'ai un moment, je m'y mets les amis... J'ai du stock à mettre en ligne...

jdm for F.F.C.

Adieu Henri...


Henri Salvador, 1917 - 2008


13 février 2008

The Road (La Route)

For Cormac McCarthy.

I carry The Road with me. Right here. In my breast pocket, as close as possible to my heart. The paperback fits right in. No spare space.

I carry The Road with me and I walk. I walk in this world. Our world. The world we know. A world where it's easy to get food and shelter.

I carry The Road with me. No son on my side. No daughter either. No cart. No tarp. No ash and no motorcycle rearview mirrors.

I carry The Road with me. In the aisles of the supermaket where cans of food are neatly waiting to be taken from the shelves, paid for, and brought home.

I carry The Road with me. In the afternoon light, outside, where the sun shines. In the cities where people come and go and don't pay attention to you.

I carry The Road with me. Everywhere I go. At work, on the train, in the streets and on the roads where you see cars, bikes, motorcycles, buses and trucks.

I carry The Road with me. In this world where danger takes many forms, where evil is everywhere in disguise, where cannibals are just slightly different (better dressed and fed maybe), but greed exactly the same.

I carry The Road with me. Because, sometimes, I envy the dead too.

I carry The Road with me. Right here. In my breast pocket, as close as possible to my heart. The paperback fits right in. No spare space. Like a talisman, for darker times to come. Like a Bible from a time where there will be no God, but where the last men will be his prophets.

I carry The Road with me and in me. You should too.




The Road (La Route) par Cormac McCarthy

Date de permière publication : 26 septembre 2006 (USA), 3 janvier 2008 (France)

10 février 2008

Peel Slowly And See

Artiste : The Velvet Underground

Année : 26 septembre 1995 pour l'édition en coffret. (De juillet 1965 au 23 août 1970 pour les enregistrements)

Label : Polydor

Durée totale : 332'52''

Ce coffret hautement recommandable comprend non seulement l'intégrale des quatre albums studio du groupe : The Velvet Underground and Nico, White Light / White Heat, The Velvet Underground, Loaded, mais aussi un CD supplémentaire qui reprend des démos parfois éblouissantes de titres comme Venus in Furs, All Tomorrows Parties ou encore Heroin.

Chaque album est, bien entendu, accompagné d'un certain nombre de bonus de type out-takes, version single ou alternatives, inédits.

Le premier CD justifie à lui seul l'achat de la chose. En une fraction de seconde, on se retrouve dans un appartement miteux de New York, avec trois ou quatre pauvres bougres qui essayent d'enregistrer sur deux ou quatre pistes (allez donc savoir, peut-être même une seule) les maquettes de ce qui deviendra l'un des albums les plus importants de l'histoire du rock. Les versions de Venus in Furs ou de All Tomorrows Parties (chanson préférée d'Andy Warhol), sonnent tout bonnement comme des fabliaux chantés par quelques troubadours à la voix mâle (Cale et non pas Reed ici pour la version de Venus), pendant east coast d'un Tim Buckley.

Et puis, il y a Nico la femme fatale au timbre allemand qui ferait frissonner les plus insensibles.

Le reste est plus connu. On ne citera que quelques perles, Venus in Furs, All Tomorrows Parties, Sunday Morning, Femme Fatale, I'll Be Your Mirror, I'm Waiting For the Man, Heroin, Chelsea Girls, White Light / White Heat, The Gift, Sister Ray, Pale Blue Eyes, The Murder Mystery, Oh! Sweet Nuthin', Satellite Of Love, Sweet Jane etc etc.

On se rappelera une anecdote ou deux (présentes ou non dans le très bon livret qui accompagne le tout, je ne sais plus), par exemple que Maureen Tucker avait été engagée parce qu'elle avait une voiture, que le nom du groupe vient d'un livre SM intitulé The Velvet Underground trouvé dans un caniveau, que Venus in Furs s'inspire grandement de ce thème, ou encore que les membres du groupe jouaient parfois en tournant le dos au public (pendant qu'on projetait sur eux toutes sorte d'images).

On écrira enfin un mot sur la pochette culte du premier album designée par Warhol himself. Si on pêle lentement la banane, on voit sa chair rose et suggestive apparaître en dessous. La pochette est reproduite à l'identique sur le coffret (tout comme sur la version Deluxe du premier album).

Bref, un must, à écouter sans fin...

Venus in Furs :



7 février 2008

Not So Small Talk

Un court métrage amusant trouvé sur le web.




6 février 2008

Breaking News : RIP Maharishi Mahesh Yogi, gourou des Beatles

Le Maharishi Mahesh Yogi, gourou des Beatles lors de leur voyage en Inde, est décédé à l'âge de 91 ans dans sa résidence des pays bas.

Les fab four l'avaient rejoint en Inde en 1968 pour s'initier à la méditation transcendantale.

Beaucoup moins peace and love que ce que les Beatles pensaient, ils rentrèrent assez dépités de ce voyage. RIP anyway.



We can be heroes...


Javier Bardem, acteur, 1969-...


3 février 2008

Radiohead live @ Jools Holland 200th episode!

Radiohead était invité à la deux centième du show de Jools Holland sur BBC2 hier 2 février.

Voici les vidéos :


Bodysnatchers




Weird Fishes / Arpeggi




15 Step




House of Cards



2 février 2008

The Village People on Food for Your Ears...


Christians, don't take it personally, I just thought this was hilarious!

Anyone Else But You (500 Great Songs #27)

Artistes : The Moldy Peaches

Label : Sanctuary Records / Rough Trades

Date de sortie : 7 mai 2001 (UK) et le 11 septembre 2001 (USA)

Durée : 2'59'' (version album) 1'57'' (version Juno)

Déjà que cette petite chansonnette m'avait chatouillé les oreilles il y a quelques temps alors qu'elle illustrait une pub pour Orange où notre Zizou national avait l'air super content de déverser tout un tas de petites balles en mousse probablement pas du tout biodégradables du haut d'un ravin (il suffisait d'ouvrir les portes arrières du camion avec son beau sourire), voilà t-il pas qu'elle est venue me les rechatouiller au cinéma fin décembre. C'est l'avantage d'être un Jet Setteur. On peut voir certains films avant tout le monde de l'autre côté de l'océan sans avoir à les bitorrenter.

Bref, Anyone Else But You est l'archétype de la chanson simple comme bonjour qui vous donnera envie d'apprendre à jouer de la guitare. Deux accords, des paroles toutes mimis et bien senties (We sure are cute for two ugly people). La chanson à chanter à son amoureuse (B, this post is for you, and this was written in red for obvious reasons) pour la St Valentin en changeant l'un des derniers vers : "My Name is (Your Name Here), I'm you biggest fan."

Les pêches blettes ou Moldy Peaches se composent de Kimya Dawson (jamais entendu parler jusque-là) et d'un certain... Adam Green (et là, ça me dit nettement plus quelque chose.

Anyone Else But You apparaît donc sur la BO du nouveau film de Jason Reitman (déjà responsable de l'excellent Thank You For Smoking), dans sa version originale et reprise par les acteurs du film (Ellen Page & Michael Cera). La BO comprend d'autres merveilleuses petites choses, du Velvet Underground, de Sonic Youth, de Kinks, de Belle & Sebastian et All The Young Dudes de Mott the Hoople.

Juno sort le 6 février, le film vaut le détour (Allison Janney fait partie de la distribution, et qui n'aime pas Allison Janney .

Dites : You're a part time lover and a full time friend.

Ne dites pas : What did I do with the monkey that was on my back?

Regardez la bande annonce :





Regardez Michael Cera and Ellen Page reprendre le titre (en plus court et les couplets dans le désordre) :



Snob ? Moi ?