29 mars 2008

RIP Neil Aspinal


13 octobre 1941 - 24 mars 2008


24 mars 2008

Breaking News : Macca au chevet de Neil Aspinall

Paul McCartney s'est rendu au chevet de son ami de toujours Neil Aspinall, 65 ans, qui souffre actuellement d'un cancer du poumon. Source DailyMail. Le journal anglais en profite pour retracer la bien trop longue liste des proches des Beatles qui n'ont pas survécu à une forme ou une autre de cette maladie.

Derek Taylor, l'un de leurs agents, en 1997.

Linda McCartney, 1998 d'un cancer du sein à 56 ans.

George Harrison, cancer du poumon lui aussi, en 2001 à 58 ans (il avait fêté ses 21 ans pendant l'enregistrement de A Hard Day's Night!).

Maureen Starkey, première femme de Ringo à 47 ans d'une leucémie en 1994.

Neil Aspinall s'est occupé des affaires du groupe pendant toute leur carrière jusqu'à il y a 11 mois. Celui qui aurait du devenir un simple comptable a contribué à l'édification de l'empire Beatles.

Ah, et entre autre titre de gloire, il a fait les choeur sur Yellow Submarine (comme la moitié de Londres à l'époque apparemment) et donné un demi frère à Pete Best...

Allez Neil, on est tous avec toi.

23 mars 2008

The Man Who Sold The World (500 Great Songs #30)

Artiste : David Bowie

Date de sortie : 4 novembre 1970

Durée : 4'00''

Label : Mercury Records

Avant d'être reprise avec brio par Nirvana lors de leur Unplugged le 18 novembre 1993 (et depuis peu disponible en DVD), The Man Who Sold The World était une chanson de David Bowie, pénultième titre de l'album du même nom. Depuis, nombreux sont ceux qui trouve très cool que Bowie reprenne un titre de Cobain sur scène à quoi il répond mentalement : "Fuck you little tosser!". Comprenez : "Va te faire foutre branleur!" Il faut tout de même avouer qu'avec cette reprise, Nirvana avait contribué à ressusciter l'un des plus puissants riffs de l'histoire du rock fort injustement oublié.

Mais n'oublions pas qu'en 1993, Bowie est en pleine période de mue. (Une de plus). Il ne tardera pas avec Outside, album arty (parfois génial, parfois un peu too much), à revenir aux manettes d'une production musicale partie à vau l'eau depuis 10 bonnes années. A l'occasion de la sortie du deuxième single Strangers When We Meet en novembre 1995, une face b de choc sera incorporée, une version live crépusculaire de The Man Who Sold The World telle qu'elle était reprise en tournée à cette époque, avec riff décharné qui n'arrive qu'en lambeaux à la fin du titre. Cette version rare était également disponible sur des disques bonus Australiens et Japonais. Depuis, elle a disparu de la circulation.

Dites : Trente huit ans et pas une ride.

Ne dites pas : Ce vieux Bowie ne sait plus qui piller ! La preuve, il pique des plans à Nirvana maintenant.

Cependant, Bowie a donné une version assez similaire de cette face b exceptionnelle à Taratata (tout arrive) que je vous invite à découvrir : (Ca ne se voit pas là, mais je me tâte pour vous offrir illégalement ce titre anthologique en mp3...)




Version Live at the Beeb de 2000 :




Version unplugged de Nirvana :






Heathen

Artiste : David Bowie

Date de sortie: 11 juin 2002

Label : Iso / Columbia

Durée : 51'36''

Puisque Raphaël, non content de recruter Gail Ann Dorsey a également recruté Tony Visconti pour son nouvel "album" (oui, vous avez bien lu, la nausée n'est pas dûe uniquement à l'abus de chocolat de Pâques), je m'en vais vous parler d'un album autrement plus excitant pondu comme un oeuf en chocolat par la poule aux oeufs d'or des années 70... j'ai nommé David Bowie.

Est-il encore possible de trouver excitant un album de Bowie passé 1981 et Scary Monters... and Super Creeps ? La réponse est oui. A condition de savoir chercher. A partir de 1983 et Let's Dance la carrière artistique de Bowie décroit rapidement au rythme hallucinant ou croit celui des disques d'or qui s'empilent un peu partout dans les demeures du Thin White Duke. Certes, la reprise de China Girl d'Iggy Pop n'est pas trop mal, certes Let's Dance, le titre phare de Bowie dans les année quatre-vingt n'est pas le plus mauvais de tout ce qu'il a pu produire (vous souvenez vous de l'atroce bande originale du film Labyrinthe ?), mais tout de même. Bowie lui même admettra dans une interview aux Inrockuptibles en 1993 qu'il n'avait pas été vraiment à la hauteur depuis une dizaine d'années. Au moins savait-il être lucide.

C'est ainsi que Bowie reprendra, à la surprise quasi générale, le chemin des studios pour refaire de la musique. Oublions Black Tie White Noise sauf peut-être pour le titre Jump They Say implicitement dédié à Terry, le frère schizophrène qui se défenestrera. Passons sur les délires arty (mais parfois très intéressant de Outside qui comptait déjà quatre ou cinq très bonnes chansons et avait le mérite de ne pas faire de concessions top-cinquantesques (à l'exception peut-être d'un Hallo Spaceboy remixé par les Pet Shop Boys.

C'est à cette époque que Bowie redevient intéressant en live avec notamment une version sous hallu de The Man Who Sold The World que seuls les heureux possesseurs du single Strangers When We Meet auront le plaisir d'entendre (Ce titre n'est toujours pas disponible y compris dans les rééditions double cd récentes d'Outside). Amusons-nous du côté industriel (heureusement bien meilleur que sur les albums de Tin Machine) et Reznorien d'Earthling, album pêchu avec un côté beaucoup plus fun tout de même que les gros sabots de NIN. Enfin, Hours, petit album douceatre, ne s'écoute pas sans déplaisir malgré le coté guimauve de certains titres (Seven au hasard).

Non, le tournant du retour de Bowie, c'est Heathen, (Païen en anglais). D'abord parce que Tony Visconti est de retour aux manettes (on n'avait plus vu ça depuis Aladin Sane, rendez-vous compte.

Ensuite, parce que les chansons sont là. Et que les plus anecdotiques (A Better Future, Everyone Says Hi') ne plombent pas le reste, ne serait-ce que parce qu'elles rappellent d'autres choses, The Cure, par exemple pour la première. En effet, les compositions de Bowie sont ce qu'il a fait de mieux depuis longtemps. Sunday qui ouvre le disque donne d'entrée un ton noir à l'album dont il ne se départira pas malgré quelques moment plus joyeux. Slip Away enregistré à quelques kilomètres de New York juste après le 11 septembre évoque quant à elle le traumatisme non seulement de tout un chacun, mais surtout des New Yorkais (dont Bowie fait partie) au lendemain des attentats. I Would Be Your Slave et ses arrangements de cordes est tout simplement somptueuse, libérant une énergie à la fois rock et électronique sur une rythmique rapide et des vocaux lents. Une prouesse dont on ne pensait plus Bowie capable.

Et puis cet album recèle trois reprises (Cactus des Pixies, I've Been Waiting For You de Neil Young, et I Took A Trip On A Gemini Spaceship des Legendary Stardust Cowboy) dont les deux premières ne sont pas piquées des hannetons. La reprise de Neil Young pouvant d'ailleurs prétendre au titre de deuxième meilleure chanson de l'album ce qui n'est pas rien.

Enfin, le disque se clôt sur la meilleure chanson. Heathen (The Rays) qui donne son titre à l'album. Et voici la conclusion d'un album de Bowie telle qu'on en avait pas vue depuis Hunky Dory et The Bewlay Brothers. Bowie y fait montre de son talent de parolier, qui, quoi qu'on en dise, n'a pas toujours été son point fort. Il conclura d'ailleurs une majorité des spectacles de ses futures tournées par ce titre, se laissant guider vers la coulisse comme un aveugle, une main posée sur l'épaule de Gail Ann Dorsey, sa bassiste, marchant au pas pour l'occasion.

Rappelons-nous que l'album sera défendu en tournée en ajoutant beaucoup de titres de Low et Ziggy Stardust en rappel. (Ah ce concert de l'Olympia...)

On déplorera que Reality, son opus suivant (et dernier à ce jour) soit un peu plus foutraque mais on se réjouira des deux concerts de Bercy (surtout du premier), moments quasi magiques.

Regardez Heathen (The Rays) à l'Olympia le 1er juillet 2002 :



17 mars 2008

On n'arrête pas le progrès...

Je ne sais pas comment certains trucs se font dans le milieu du show biz. En attendant, quel n'est pas mon effarement en découvrant la bouille rasée de Gail Ann Dorsey, choriste et bassiste de Bowie, en studio avec... Raphael à l'instant sur Canal...

Non, pas l'un des nombreux ex de madame S !!! Raphael, le minet à minette qui assurait d'ailleurs la mièvre première partie du dernier Olympia de Bowie le premier juillet 2002... Déjà à l'époque, il ne m'avait pas convaincu. Mais bon, on lui pardonnait, parce qu'on voulait voir Bowie et parce qu'on avait de la peine pour ce gamin avec une toute petite guitare, une toute petite voix, et un talent ben, assez tout petit, malgré tout.

Bref... visiblement, il en a profité pour lui demander son CV... à elle, et à d'autres... Enfin bon... moi ce que j'en dis... c'est vrai qu'entre deux tournées de Bowie, il doit bien falloir faire bouillir la marmite...

16 mars 2008

Breaking News : Lou Reed on tour

Lou Reed jouera dans les villes suivantes dans les jours, semaines, ou les mois à venir... Vivement Paris...


March
18 - Brooklyn, N.Y. @ St. Ann's Warehouse

April
20 - Northampton, Mass. @ Calvin Theater
25 - Norfolk, Va. @ The NorVA
26 - Richmond, Va. @ The National
28 - Durham, N.C. @ Carolina Theatre
29 - Asheville, N.C. @ Orange Peel
30 - Knoxville, Tenn. @ Tennessee Theatre

June
23 - Cork, Ireland @ Cork Marquee
24 - Belfast, Northern Ireland @ Belfast Waterfront
25 - Edinburgh, Scotland @ Edinburgh Playhouse
26 - Nottingham, England @ Royal Centre
29 - Paris, France @ Salle Pleyel
30 - London, England @ Royal Albert Hall

July
3 - Munich, Germany @ Munich Philharmonie
4 - Hamburg, Germany @ CCH Congress Centrum
7 - Copenhagen, Denmark @ Copenhagen Opera House
9 - Stockholm, Sweden @ Annexet
11 - Tallinn, Estonia @ Saku Suurhall
12 - Riga, Latvia @ Arena Riga
14 - Warsaw, Poland @ Sala Kongresowa
16 - Brussels, Belgium @ Bozar
19 - Lisbon, Portugal @ Campo Pequeno
20 - Loule, Portugal @ Monumento Duarte Pacheco
21 - Malaga, Spain @ Terral
22 - Madrid, Spain @ Mardid Conde Duque
25 - Girona, Spain @ Portaferrada Festival
26 - Benidorm, Spain @ The Bullring

We can be heroes


Tenzin Gyatso, 14ième Dalaï Lama, 1935-


15 mars 2008

Awareness test

Comptez le nombre de passes que se font les blancs...

The Radiohead Watcher...

Bonne nouvelle pour tous les fans de Radiohead, le groupe d'Oxford donnera deux concerts (un en matinée, un en soirée) le 1er avril sur BBC Radio Theatre de BBC Radio 2. Le concert est gratuit mais il faut gagner les places (par tirage au sort etc.). Encore un bon moyen de faire monter le buzz.

Nude sera le second single extrait de l'album In Rainbows. Il sera disponible en 3 formats. Téléchargement légal, cd, et vinyl 7". 4 Minute Warning sera la face b du 7" tandis que la fantastique Down is the New Up sera celle du cd. On aurait bien aimé quelques inédits tout de même...

Sinon, le sondage sur la droite est toujours en cours, si vous n'avez pas encore voté, je vous y invite.

10 mars 2008

Breaking News : Les Beatles bientôt sur iTunes

C'est presque officiel, le catalogue des Fab Four va bientôt se retrouver sur iTunes, le premier site de vente de musique en ligne. Des chiffres incroyables accompagnent la nouvelle et tiennent sans doute plus de la rumeur que d'autre chose... J'ai même lu 400 millions de dollars.... oui, c'est ce qu'Apple verserait aux ayant droits... cela permettrait peut-être aussi de mettre fin à la gueguerre entre Apple Corps (Compagnie des Beatles) et Apple (anciennement Apple Computers, compagnie au logo inspiré par Alan Turing).

Indice chacalométrique (compte tenu du fait que payer 0,99 euros pour un morceux compressé déjà vendu en vinyle, musicassette, cd, cd pseudo remasterisé etc etc...) : 97.

Regardez Money (That's What I Want) :



8 mars 2008

Breaking News : RIP Norman Smith

Norman Smith, ingénieur du son à Abbey Road qui contribua à créer le son des Beatles à partir de 1962 est mort à l'âge de 85 ans. Il avait ensuite participé à produire les Pink Floyd.

Celui que Lennon avait surnommé Normal Norman avait notamment déclaré que ce qui l'avait le plus séduit lorsqu'il avait vu les Beatles pour la première fois n'était pas leur son mais leur sens de l'humour et leur attitude qui les rendait différents.

Rip Normal Norman.

Regardez Hello Goodbye :