Artiste : David Bowie
Label : Iso
Date de sortie : 16 septembre 2003
Durée : 49'17''
Durée du deuxième disque de l'édition double : 10'13''
Produit par Tony Visconti (de retour aux manettes de Bowie depuis l'album Heathen), Reality est un album énergique et résolument rock.
Bowie, lors de son précédent effort avait déjà abordé les évenements du 11 septembre, Heathen (Païen en anglais) avait été enregistré en partie à cette époque et l'enregistrement s'en était trouvé en partie chamboulé. Il y revient ici dès le premier titre. New Killer Star, qui évoque la grande cicatrice blanche au dessus de Battery Park (le parc, situé au sud de Manhattan, à quelques centaines de mètres du site du World Trade Center avait été crée dans les années 70 à partir du remblais fourni par les travaux réalisés pour en creuser les fondations).
Le titre suivant est une reprise de Johnatan Richman, Pablo Picasso, déjà popularisée (si l'on peut dire) par John Cale qui la reprend régulièrement en concert (lors de ses deux dernières performances parisiennes, notamment). Mais c'est une version beaucoup plus rock que les versions de Cale que nous livre ici Bowie.
Puis vient Never Get Old, un titre où il n'y aura jamais assez de sexe, de drogue, et, il faut croire de Rock n' Roll. Un extrait de la chanson avait été utilisé lors d'une campagne publicitaire pour Vittel où Bowie se trouvait nez à nez avec les nombreux personnages ou Döpelgangers. On ne peut s'empêcher d'admirer le fait que Bowie à 56 ans rentre encore dans les costumes, mais il faut bien avouer que le tout est un peu ridicule.
Bowie, lors de son précédent effort avait déjà abordé les évenements du 11 septembre, Heathen (Païen en anglais) avait été enregistré en partie à cette époque et l'enregistrement s'en était trouvé en partie chamboulé. Il y revient ici dès le premier titre. New Killer Star, qui évoque la grande cicatrice blanche au dessus de Battery Park (le parc, situé au sud de Manhattan, à quelques centaines de mètres du site du World Trade Center avait été crée dans les années 70 à partir du remblais fourni par les travaux réalisés pour en creuser les fondations).
Le titre suivant est une reprise de Johnatan Richman, Pablo Picasso, déjà popularisée (si l'on peut dire) par John Cale qui la reprend régulièrement en concert (lors de ses deux dernières performances parisiennes, notamment). Mais c'est une version beaucoup plus rock que les versions de Cale que nous livre ici Bowie.
Puis vient Never Get Old, un titre où il n'y aura jamais assez de sexe, de drogue, et, il faut croire de Rock n' Roll. Un extrait de la chanson avait été utilisé lors d'une campagne publicitaire pour Vittel où Bowie se trouvait nez à nez avec les nombreux personnages ou Döpelgangers. On ne peut s'empêcher d'admirer le fait que Bowie à 56 ans rentre encore dans les costumes, mais il faut bien avouer que le tout est un peu ridicule.
The Loneliest Guy, tout comme plus loin Days (quasi insupportable avec son rythme à la péruvienne, fermez les yeux, vous verrez défiler les lamas), sont les deux chansons faiblardes du disque, vraiment en dessous du reste. A peine meilleure, la reprise de George Harrison ce qui est étrange. Pourquoi en effet choisir de reprendre une chanson médiocre d'un artiste qui en a livré tant de grandioses ?
Looking for Water (encore, après la pub Vittel), She'll Drive the Big Car et Fall Dog Bomb the Moon (avec un chien animé en peluche qui remuait la tête pendant les concerts !) bénéficient d'une production aérée, légère pour ainsi dire, de bons titres, simples, efficaces qui manquent, hélas, parfois de la petite étincelle qui les ferait décoller.
Le disque se conclut en beauté avec l'un des titres les plus rock des derniers albums de Bowie, Reality qui donne son nom à l'album. Guitares affutées, rythmique lourdes, chant méprisant, quasi punk, une réussite. Puis, les 7 minutes 45 de Bring Me the Disco King (un titre qui datait des sessions de Black Tie White Noise, en 93, et qui était resté dans les cartons !) calment le jeu et les esprits. C'est sans doute la meilleure chanson de l'album, par son côté soul qui n'est pas sans rappeler l'époque Young Americans, par ses paroles désabusées (Johnny Cash reprenant le Hurt de Trent Reznor avait fait tout aussi crépusculaire), par son fiel dans l'énonciation.
Regardez New Killer Star en live lors de l'émission Trafic de Guillaume Durand :
A noter, un disque bonus de 3 titres était présent dans l'édition limitée de lancement.
Fly, un titre rock saturé sympatique, Queen of all the Tarts dont Bowie se servait en intro de ses concerts pour habiller les images qui défilaient sur l'écran géant, et enfin une reprise assez nue (le riff y est réduit à un vague souvenir) de Rebel Rebel, également présent sur la bande originale du film Charlie's Angels 2.
Looking for Water (encore, après la pub Vittel), She'll Drive the Big Car et Fall Dog Bomb the Moon (avec un chien animé en peluche qui remuait la tête pendant les concerts !) bénéficient d'une production aérée, légère pour ainsi dire, de bons titres, simples, efficaces qui manquent, hélas, parfois de la petite étincelle qui les ferait décoller.
Le disque se conclut en beauté avec l'un des titres les plus rock des derniers albums de Bowie, Reality qui donne son nom à l'album. Guitares affutées, rythmique lourdes, chant méprisant, quasi punk, une réussite. Puis, les 7 minutes 45 de Bring Me the Disco King (un titre qui datait des sessions de Black Tie White Noise, en 93, et qui était resté dans les cartons !) calment le jeu et les esprits. C'est sans doute la meilleure chanson de l'album, par son côté soul qui n'est pas sans rappeler l'époque Young Americans, par ses paroles désabusées (Johnny Cash reprenant le Hurt de Trent Reznor avait fait tout aussi crépusculaire), par son fiel dans l'énonciation.
Regardez New Killer Star en live lors de l'émission Trafic de Guillaume Durand :
A noter, un disque bonus de 3 titres était présent dans l'édition limitée de lancement.
Fly, un titre rock saturé sympatique, Queen of all the Tarts dont Bowie se servait en intro de ses concerts pour habiller les images qui défilaient sur l'écran géant, et enfin une reprise assez nue (le riff y est réduit à un vague souvenir) de Rebel Rebel, également présent sur la bande originale du film Charlie's Angels 2.