30 novembre 2007
Breaking News : Portishead va jouer son premier concert en 10 ans...
Publié par JDM à 23:54
Libellés : Beth Gibbons, Breaking News, Musique, Portishead, Trip Hop
Marcia Baila (500 Great Songs #18)
Artiste : Rita Mitsouko
Date de sortie : 1985
Label : Virgin
Durée : 5'28''
Des Ritas, je ne connaissais que les tubes et ce petit concert privé diffusé il y a bien des années sur M6. Ils ont toujours été là, mais je n'ai jamais acheté leurs disques, me contentant de ce qui passait à la radio. Marcia, Le Petit Train, Andy, Y'a de la haine... et pourtant, hier soir, j'étais triste quand même, pour Chichin, pour Ringer, pour ceux qui espéraient les applaudir à l'Olympia quelques heures avant que la nouvelle ne tombe. Un bout d'enfance, un morceaux d'adolescence a tiré sa révérence sans prévenir. Quand la nostalgie meurt, que reste-t-il ?
Regardez Marcia Baila :
Publié par JDM à 00:55
Libellés : 1985, 500 Great Songs, Catherine RInger, Fred Chichin, Marci Baila, Musique, Rita Mitsouko, Rock, Video
Every Time A Bell Rings, An Angel Gets His Wings
Artiste : Logh
Date de sortie : 21 janvier 2002
Label : Bad Taste Records
Durée : 43'27''
Une interview de Magic montrait les suédois de Logh en 2001, étonné que l'on puisse trouver leur disque en France (C'est là que je l'ai trouvé, en écoute chez Gibert. Coup de foudre immédiat) et que donc, quelques autochtones hexagonaux s'échangent le nom de ce groupe.
Quelques extraits du disque disponible gratuitement sur ces liens.
Yellow Lights Mean Slow Down, Not Speed Up
Ghosts
Logh
Their Space
Bad Taste Record
Publié par JDM à 00:22
Libellés : 2002, Every Time A Bell Rings An Angel Gets His Wings, Logh, Mp3, Musique, Paul McCartney, Rock, Vincent Gallo
29 novembre 2007
Minesweeper, The Movie
Je reviens ce soir, cette note était juste un amuse gueule pour vous faire patienter.
Publié par JDM à 08:00
Libellés : Minesweeper The Movie, Video
28 novembre 2007
Breaking News : Fred Chichin nous quitte...
Publié par JDM à 19:22
Libellés : Breaking News, Fred Chichin, Rita Mitsouko
Le Silence des Agneaux
Musique : Howard Shore
Date de sortie du disque : 5 février 1991
Date de sortie du film (US) : 14 février 1991, (France) 10 avril 1991
Label : MCA
Durée : 57'08''
Un tueur en série surnommé Buffalo Bill tue ses victimes après les avoir dépecées. Clarice Starling, recrue du FBI, est envoyée par son chef et mentor Jack Crawford auprès d'Hannibal Lecter, dangereux tueur psychopathe lui-même et cannibale à ses heures. Le film nous entraîne alors dans les recoins les plus sombre de l'âme humaine, mais il le fait avec calme et intelligence, et c'est sans doute ce calme et cette intelligence qui le rend fascinant.
Ici, pas de poursuites en voiture, pas de scènes de torture, presque pas de coups de feu, et pourtant, une ambiance à la lisière du fantastique, proche en un sens de Twin Peaks. La narration procède sur de nombreux niveaux. C'est un thriller, c'est une quête, c'est une histoire de femmes, c'est une histoire d'homme, mais c'est aussi et surtout une histoire d'une attraction / répulsion pour le mal. Anthony Hopkins dans le rôle de Lecter n'est plus a présenter. Il décrira son personnage comme un homme très bon, enfermé dans un esprit malade. On ne saurait mieux dire.
Howard Shore a composé pour l'occasion une musique sombre et jamais pompière, ce qui est rare pour ce genre de film où, généralement, les cuivres explosent en tout sens. Ici, il y a de la retenue, du lyrisme, de la mélancolie, des méandres. Rien ne va droit au but, au contraire, tout semble prendre un détour, la mélodie principale dans un sens, l'accompagnement sous-jacent dans un autre, et pourtant quelle unité ! Et puis ces touches de harpe aux moments les plus inattendus qui permettent bizarrement une respiration, comme une bulle d'air au fond de l'eau noire, ne démontrent-elles pas un talent de composition certain. Enfin, l'avant dernier titre, The Cellar, est en son milieu une sorte d'expérience qui fait penser aux oeuvres de Ligeti qui illustrent le 2001 de Kubrick ou à certaines expériences de Brian Eno.
Regardez la première rencontre entre Lecter et Starling :
Publié par JDM à 08:00
Libellés : 1991, BOF, Cinéma, Howard Shore, Le Silence des Agneaux, Mercredi Cinéma, Musique
27 novembre 2007
L'album le plus court du monde...
Venez relever le défi et, comme moi, composer une compilation de 12 excellentes chansons, soit un album complet, en moins de 9 minutes 30. L'album virtuellement le plus court du monde en quelque sorte. Un seul critère, pas de remplissage, les 10 secondes d'intro d'un live où l'on entend que les cris de la foule ne comptent pas. Saurez vous faire mieux ?
- So Far So Real / Gray / Jean-Michel Basquiat In Downtown '81 /1'16''
- Lord, Blow The Moon Out Please / Hem / Rabbit Songs / 27''
- Passive Manipulation / The White Stripes / Get Behind Me Satan / 35''
- I Don't Want To Play Football / Belle & Sebastian / Storytelling / 58''
- Skeletal / Jay-Jay Johanson / Whiskey / 40''
- Meurtre à l'extincteur /Serge Gainsbourg / L'homme à la Tête de Chou / 49''
- Graveyard / Tori Amos / Caught a Lite Sneeze / 55''
- Naked If I Want To / Robert Plant / Calling to You / 50''
- Ram On / Paul McCartney / Ram / 56''
- Parachutes / Coldplay / Parachutes / 46''
- Touched / My Bloody Valentine / Loveless / 57''
- Her Majesty / The Beatles / Abbey Road / 27''
Durée totale de la compile : 9'27''
Publié par JDM à 08:20
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Born To Be Wild (500 Great Songs # 17)
Artiste : Steppenwolf
Date de sortie : 1968
Label : Dunhill Records
Durée : 3'30''
Fait rugir le moteur, n'aie pas peur, de toute façon, la route est large et ne fait guère que dérouler son long ruban d'asphalte fondu entre deux horizons désertiques. Tu es libre, va où la route t'emmêne, ne regarde pas en arrière, le passé n'est pas pour toi. Si les montagnes au loin se rapprochent, que le soleil t'accueille dans sa lueur et que les champignons ne t'ont jamais semblé meilleurs ; pas de doute, tu es sur la route des Freaks... and Frisco's not far...
Hurlez en coeur : Born to be wiiiiiiiiiiiiiild!!!
Ne chuchotez pas : Born to be wild.
Regardez Born To Be Wild :
Publié par JDM à 07:30
Libellés : 1968, 500 Great Songs, Born To Be Wild, Easy Rider, Hard Rock, Heavy Metal, Musique, Rock, Steppenwolf, Video
26 novembre 2007
When
Artiste : Vincent Gallo
Label : Warp
Date de sortie : 24 septembre 2001
Durée : 42'53''
Certes, avec un petit rôle dans le Basquiat de Julian Schnabel, puis le succès d'estime de son premier film en tant que réalisateur : Buffalo 66, et le demi-scandale de son deuxième film projeté à Cannes, The Brown Bunny, qui s'achevait par une fellation de 20 minutes en full frontal, Vincent Gallo avait dépassé les cercles arty new-yorkais pour devenir un secret de notre scène arty. La belle affaire. Gallo est très loin d'être une star. Il est même tout le contraire, ici ou n'importe où ailleurs, et il ne le sera sans doute jamais. Il suffit de lire l'interview reparue récemment dans le hors série des inrocks pour se rendre compte à quel point l'intéressé peut être imbu de lui même et se conduire comme un morveux qu'on rêverait de claquer. Si nous avons Jean-Louis Murat, les Etats Unis ont Vincent Gallo. Mais force est de constater que, sale caractère mis à part, le talent est là et bien là (quel que soit l'énergumène dont on parle).
When est donc un album qui ravira certains et exaspérera les autres. Le titre d'ouverture s'intitule I Wrote This Song For The Girl Paris Hilton, ladite Paris étant une amie de l'acteur Lukas Haas, lui-même ami de Gallo. Il écrivit la chanson (intrusmentale) avant même de la rencontrer et bien avant que celle-ci commence à se faire connaître mondialement par ses frasques. Une preuve de plus de l'étrangeté du bonhomme.
Easy listening par endroit, rock à d'autres, electronique quand on ne s'y attend pas (My Beautiful White Dog qui semble piqué à Boards of Canada), le tout est résolument low-fi. Gallo compose tous les titres, chante par ici, joue de la guitare par là avec une apparente désinvolture parfois à la limite du désintéressement. Et pourtant, ce disque est envoutant de la première à la dernière note, de par son côté bricolé totalement assumé et ses ambiances enivrantes, solaires, voyageuses. A découvrir.
Dites : Vincent Gallo, Paris Hilton, s'ils font des petits, gardez m'en un.
Ne dites pas : Je savais pas que Max Gallo faisait de la musique.
Ecoutez I Wrote This Song For The Girl Paris Hilton :
Ecoutez A Picture of Her :
Publié par JDM à 08:10
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Tranche de vie
J'aurais rêvé de voir la tête de l'intéressée si une interpolation de ces deux évênements avait eu lieu, pas vous ?
Publié par JDM à 08:00
Libellés : Blog, Café de Flore, Sarkozy
Kickapoo
Il semblerait que cela soit un extrait d'un film intitulé : Tenacious D in : The Pick of Destiny sorti en juillet 2007 dans notre belle contrée et dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'ici. Je suis preneur de toute info à ce sujet. Enjoy.
Publié par JDM à 00:43
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My Favorite Tunes
Antony and the Johnsons (I'm not There) : Knocking on Heaven's Door
Eric Dolphy (Out to Lunch) : Hat and Beard
Eric Dolphy (Out to Lunch) : Gazzelloni
Eric Dolphy (Out to Lunch) : Out to Lunch
Grands boulversements cette semaine dans le classement puisque tous les présents de la semaine précédente en sont sortis. On y retrouve en tête John Lennon avec Isolation, l'une de mes chansons préférées et bien trop méconnue de l'ex-Beatle. Suivi de près par la fantastique reprise de Knocking on Heaven's Door de Dylan par Antony and the Johnsons qui transporte ce titre dans des sphères quasi célestes. Enfin, Eric Dolphy, à lui seul, ferme la marche avec trois des cinq titres de l'album Out to Lunch chroniqué récemment sur ses pages. Bonne semaine à tous, en musique bien sûr...
Nombre de titres différents écoutés au cours des 7 derniers jours : 593. Soit 3,52 chansons à l'heure en moyenne.
Publié par JDM à 00:05
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25 novembre 2007
Reckless Burning
Date de sortie : 28 octobre 2002
Label : Fargo
Durée : 42'30''
Dira-t-on jamais assez de bien du label Fargo ? J'en doute. Pourtant, ce label français est sans doute l'un des meilleurs du monde en ce qui concerne la nouvelle musique américaine section Americana. Comprenez musique country/blues/folk moderne américaine. Jesse Sykes est un exemple typique de ce que peut produire ce label en terme de pépite tout droit venue de l'ouest le plus sauvage et du sud le plus moite.
Des chansons lentes, calmes et envoutantes. Voilà comment on pourrait résumer ce disque. Mais on en aurait pas dit grand chose pour autant. Loin de là. On pourrait aussi essayer de rapprocher cette voix d'autres qui lui ressemblent un peu. Rickie Lee Jones pourrait passer pour sa grande soeur au niveau du timbre. Mais la musique de Jesse Sykes demeurerait tout de même un mystère. Une goutte d'eau dans la vallée de la mort.
Et puis, le 10 mai 2004, au Café de la Danse, la demoiselle est venue se produire en toute simplicité, accompagnée d'une violoniste, d'un guitariste (qui a pas mal travaillé avec Ryan Adams) et d'un batteur. La salle était presque vide. On s'asseyait carrément sur le sol au parterre. On pouvait respirer ; et plaindre tous ceux qui ne savaient pas ce qui se tramait sur cette petite scène de Bastille.
Et pourtant. Deux heures d'un concert à couper le souffle (avec Great Lake Swimmers en première partie tout en retenue et surtout en timidité). Un groupe en place et qui s'amuse, Jesse qui se détend et parle au public, raconte des histoires, reprend du Hank Williams... Les titres de son premier et de son deuxième album se mêlent joyeusement sans qu'on sache vraiment dire lesquels sont lesquels tant ces deux premiers disques (Reckless Burning et Oh My Girl!) sont jumeaux, parfaits pendants l'un de l'autre. Et pourtant, leur écoute n'est jamais ennuyeuse, au contraire, elle est un voyage, une vagabonderie dans la profondeur des Etats Unis dont on a pas envie de revenir.
Alors cavalons encore un peu, allongé les yeux fermés, avec cette voix qui vous somme de partir parce que le monde vaut la peine d'être vu...
Publié par JDM à 14:22
Libellés : 2002, Americana, Concert, Folk, Great Lake Swimmers, Hank Williams, Jesse Sykes, Jesse Sykes and The Sweet Hereafter, Musique, Reckless Burning, Rickie Lee Jones, Ryan Adams, The Sweet Hereafter
Cherchez moi, trouvez moi...
- albin honk leader...
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- concour ordinateur portable apple smith food group...
- daniel guichard site:blogspot.com... Y'a vraiment des fous... le pire c'est qu'il est resté 2 minutes... peut-être à chercher Daniel partout.
- frederic francois blogspot...
- food of ancient egyptiens... Le menu est écrit sur papyrus...
- monkey journey to the west musique lalalala... J'aime particulièrement le lalalala final, très entrainant...
- musiques flippantes à télécharger... Je chante sous la douche, je le mets en ligne ?
- mélodie voix de chat... Miaouuuuuu....
- mélodies douces à télécharger gratuitement...
- noël à l'autoharp... Pâques aux tisons...
- plate-forme de téléchargement légale et officielle microsoft...
- profit et plaisir que l'on tire de la lecture dun bon roman...
- regarder bleach le film la rébellion de poussière de diamant... Et le retour de la pizza au quatre fromages contre le docteur Zorglube...
- regarder les cent nouvelle carte pokémon...
- télécharger et enregistrer gratuitement maman j'ai raté l'avion...
- video modern talking the last concert en integrale...
- musique arpic... Bienvenue aux toilettes ?
24 novembre 2007
Out to Lunch
Artiste : Eric Dolphy
Label : Blue Note Records
Date de sortie : 1964
Durée : 42'30''
En bon amateur de rock, j'aime ce qui touche au but, le riff tranchant, la massue d'une grosse caisse, une ligne de basse au carré. Ici, il n'en est rien. Le disque bien au contraire, pelote des rythmiques à petits coups de griffes, fait dialoguer contrebasse et clarinette, détourne des mélodies qui n'en sont (presque) pas, et c'est tout une monde qui se dessine et s'efface, reflux d'une marée qui érode le sol en ramifications tentaculaires.
Que dire de ces moments, notamment sur le titre Out to Lunch, où la tension monte, palpable, lorsqu'on attend que le saxophone reprenne sa place, que la batterie par sa présence joue avec nos nerfs et que Dolphy par son absence, en fait autant.
Eric Dolphy, celui qui fut de beaucoup d'enregistrements de Coltrane, est parti trop tôt, d'un diabète à 36 ans, quelques mois à peine après la sortie de ce chef d'oeuvre.
Ecoutez une version live de Gazzelloni :
Musiciens :
Freddie Hubbard — trumpet
Eric Dolphy — bass clarinet, flute, alto saxophone
Bobby Hutcherson — vibraphone
Richard Davis — bass
Antony (Tony) Williams — drums
I wish to thank Dr C. for giving me this record.
Publié par JDM à 10:51
Libellés : 1964, Eric Dolphy, Jazz, Musique, Out to Lunch
New York Gibberish I & II
New York Gibberish I & II
OVERVIEW
It's made of stone, and steel, and soul,
It’s gray, blue, red and green and whole.
It’s dirt and dust and burst and scruff,
Pins and needles and spoons and stuff.
Bricks, glass, tar, glowin’ spires,
Old Gypsy cabs with flat tires,
Earth, clay, land even Mudd Club,
Broadway ripped out ticket stub,
Cold winters and hot summers,
Fire escapes through the ladders,
Botoxed has beens with no future,
Pearls, gold, jewels, Upper East fur,
It’s all monsters and living deads,
Paper and noise and dirty shades,
It’s also loved by shooting star,
The day Salinger lost the war.
HEADLINES
John, Sterling Maureen and Lou,
To explode plastic like the flu!
Siamese cat Village voice Bob,
To teach best tunes to Jersey mob!
Black kid painter homed in the Park,
Makes copyright sign his birthmark!
Publié par JDM à 01:21
Libellés : Blog, English, New York, New York Gibberish I and II
23 novembre 2007
Let's Dance (500 Great Songs #16)
Date de sortie : 17 mars 1983
Label : EMI
Durée : 4'07'' (Single) 7'38''(Album)
S'il y avait une palme du single qui a fait autant pour servir un artiste que pour le déservir, elle irait à Let's Dance. Plus gros succès commercial de Bowie (single ou album) qui lui ouvrira les concerts en stade devant 200000 personnes et l'entrainera sur une pente artistique plus que glissante... Ah, ces costumes vert d'eau, ces références à Hamlet en concert avec crane et trone... et ces coupes de cheveux... bananes péroxidées... Bowie n'a pas inventé les années 80, non, mais il en a été l'une des pires figures, en tout cas sur disques. Il lui faudra pas loin de 12 ans pour se remettre de Let's Dance (l'album) et revenir à une musique audacieuse avec Outside.
Dites : Où sont mes chaussures rouges ?
Ne dites pas : Ca se danse le Blues ?
Publié par JDM à 13:19
Libellés : 1983, 500 Great Songs, David Bowie, Let's Dance, Musique, Outside, Rock, Video
22 novembre 2007
Six Feet Under
Avec : Peter Krause, Frances Conroy, Lauren Ambrose, Michael C. Hall, Rachel Griffiths, Freddy Rodriguez, Richard Jenkins, Mathew St. Patrick, James Cromwell, Jeremy Sisto, Kathy Bates...
Réalisateur : Alan Ball / Alan Poul / Kathy Bates
Studio : HBO
Année : 2000/2005
Par où commencer ? Comme le dit un site français tenu par un fan de la série, Six Feet Under est une série mortelle. C'est surtout la série qui servira sans doute de maître étalon (avec les Sopranos) à toute nouvelle série ayant pour but de décrire le quotidien d'une famille où chacun est, à sa façon, bon pour l'asile.
Nathaniel Fisher, Directeur d'une petite entreprise de pompes funèbres se fait envoyer ad patres par un bus alors qu'il est au volant de son nouveau corbillard flambant neuf. Où allait-il ? A l'aéroport, chercher son fils ainé, Nate, qui vient passer les fêtes de noël en famille.
Dans l'avion qui l'amène de Seattle, Nate fait la connaissance de Brenda, fille surdouée de deux psychiatres allumés au dernier degré, soeur de Billy, frère bipolaire artiste et qui plane à cent mille dès qu'il arrête ses médicaments. Accessoirement, Nate et Brenda s'envoie en l'air dans un placard à balais de l'aéroport à peine descendus de l'avion.
A la maison (au dessus de l'entreprise familiale) Ruth Fisher apprend le décès de son mari alors qu'elle prépare le dîner. David, le deuxième fils assiste à l'office funéraire qu'il a préparé pour ses clients tout en se demandant combien de temps il pourra cacher au monde qu'il est homosexuel et que son amant est un beau policier noir de la LAPD.
Et puis le tableau ne serait pas complet si on ne parlait pas de Claire, jolie rousse et dernière née des Fisher qui essaye un peu toutes les drogues qui lui tombent sous la main en essayant de trouver un petit ami qui fasse l'affaire et en se demandant ce qu'elle va bien pouvoir devenir lorsqu'elle aura terminé le lycée.
Ajoutez à ça une galerie de personnages secondaire excellents (Federico, le tanathopracteur), Sarah, la soeur de Ruth (jouée par Patricia Clarkson) et Bettina (jouée par Kathy Bates qui réalisera certains épisodes) et vous avez là une base de départ monumentale.
Sachant que Nate a toujours voulu fuir la mort qui rôde partout chez les Fisher et qu'il va devoir reprendre l'entreprise familiale pour aider son frère, voilà qui est plus que prometteur.
Chaque épisode commence par un décès. Au début, ils sont assez évidents. Le pauvre homme qui se fait découper par la machine qu'il est en train de nettoyer, etc. Puis, ils se font plus subtils. Ce type au téléphone qui répond à un commercial qui veut lui vendre quelque chose et qui laisse s'échapper tout ce gaz de la cuisinière ferait un client idéal pour les Fisher. Détrompez vous. Un employé éconduit du centre d'appel déboule avec un fusil et tire sur tout ce qui bouge avant de se suicider. On suit ensuite avec plus ou moins de détail l'arrangement de l'enterrement et de la cérémonie chez les Fisher.
On pourrait croire, à lire ces lignes, que Six Feet Under est tout bonnement une série déprimante. C'est l'effet que me fait Urgences. Au bout de vingt minutes, je commence à me palper partout et à essayer de détecter un cancer ou tout autre signe d'une maladie atroce et incurable. Mais Six Feet Under sait manier l'humour noir à la perfection. Et puis les morts reviennent parler au vivants, tel le père des Fisher, (l'admirable Richard Jenkins). Ce qu'ils ont à dire n'est pas toujours plaisant, et pour cause, ils sont moins des fantômes que l'émanation de l'inconscient dérangé des personnages.
Le jeu des acteurs, quant à lui, est toujours juste (à quand une série française où les acteurs ne seront que ça, justes, même si tout le reste est du niveau d'Helène et les Garçons ?), un jeu de haut niveau, servi par des histoires bien amenées et bien menées. Des cliffhangers insupportables (notamment le dernier épisode de la saison 2) rendent littéralement accro et pourtant. Pourtant. Le rythme de cette série est tout sauf speedé à l'hormone de croissance génétiquement modifiée. Ici, on ne fait pas dans le vidéo clip.
On prend son temps, on s'attarde sur certains détails, on laisse le loisir au spectateur de faire sien le monde qui lui est décrit. A tel point que les épisodes n'ont pas tous la même durée. Le réalisateur est libre de prendre le temps dont il a besoin pour s'exprimer. C'est une qualité rare, si ce n'est unique.
Alors, Six Feet Under, meilleur série du monde ? La plus envoutante, sans doute. C'est en tout cas une série sur la mort qui parle aux vivants sans misérabilisme, sans mièvrerie, sans morale de supermarché. Et cela, ça ne se refuse pas.
Les cinq saisons sont disponibles en DVD. A découvrir en V.O. par pitié.
Regardez le générique de la série, musique composée par le génial Thomas Newman :
Publié par JDM à 08:15
Libellés : Alan Ball, Alan Poul, Séries, Six Feet Under, Thomas Newman, Video
Happy Thanksgiving!
John Lennon and the Plastic Ono Band, Cold Turkey (Terrible pun, I know, but I couldn't help it....) :
Publié par JDM à 08:10
Libellés : Cold Turkey, English, Hard Rock, John Lennon, Musique, Plastic Ono Band, Thanksgiving
21 novembre 2007
La Famille Tenenbaum (The Royal Tenebaums)
Date de sortie du film 13 mars 2002
Label : Hollywod Records
Que dire encore ?
Que le Velvet à toutes les sauces, on ne s'en lasse pas.
Et que Mark Mothersbaugh est un putain de génie. Na.
Ecoutez Needle in the Hay d'Elliott Smith :
Ecoutez These Days de Nico :
Publié par JDM à 07:30
Libellés : 2001, Bob Dylan, BOF, Cinéma, Elliott Smith, Famille Tenenbaum, John Lennon, Mark Mothersbaugh, Mercredi Cinéma, Musique, Nick Drake, Nico, The Clash, The Ramones, Velvet Underground
10 Bonnes Raisons d'Ecouter des Reprises
- Wild Horses, Reprise des Rolling Stones par Joseph Arthur (Featuring Faultline) disponible sur la compil des inrocks The Rolling Stones Revisited. Peut-être aussi bonne que l'originale mais dans un genre différent. Pour une fois que des nappes de synthé sonnent juste.
Année : 1971 reprise en 2006 - Airbag, reprise de Radiohead par Doveman, disponible sur le site Stereogum. Extrêment douce, cette version prend le côté rock du titre totalement à contrepied. Le riff, bidouillé et épuré en ressort avec une sonorité purement aquatique, le tout sur un rythme de marche joué à la caisse claire. Onirique.
Année : 1997 reprise en 2007 - Pink Moon, reprise de Nick Drake par Beck. Disponible un temps en streaming sur le site de Beck, cette reprise ainsi que celle de Which Will et de Parasite du même Nick Drake courrent le net depuis sous forme de mp3... Cherchez, vous trouverez.
Année : 1972 reprise en 2006 - The Mercy Seat, reprise de Nick Cave par Johnny Cash. Disponible sur l'album American III, Solitary Man, ce titre est grandiosement interprété par Cash. Musicalement, cela commence assez simplement, mais très vite on se laisse emporter par la fulgurance des texte mêlé à la musique, alors que les paroles, terrifiantes, égrènent les derniers instants d'un condamné à mort sur la chaise électrique. A vous donner la chair de poule à chaque écoute.
Année : 1988 reprise en 2000 - Enjoy the Silence, reprise de Depeche Mode par Division Day. Disponible un peu partout sur le net au format mp3. Leur site MySpace semble annoncer un disque de reprises à paraître. Un début qui gratte et qui frise, puis une voix et une guitare, énergiques, honnêtes. Ca sent le fait maison, l'enregistré au fond du garage, le mixé dans la cuisine ; et c'est ça qui est bon.
Année : 1990 reprise en 2007 - '97 Bonnie & Clyde, reprise de Eminem par Tori Amos. Disponible sur l'inégal album de reprises Strange Little Girls. Lorsque Marshall Matters chante ce titre, il en fait ni plus ni moins une des bouffoneries rap dont il fume régulièrement le secret avec Dr Dree. Quand Tori Amos la reprend, elle en fait un chant funèbre qui fait froid dans le dos, faisant résonner chaque mots et les mêlants à une B.O flippante à la Philip Glass. Brrrrr.
Année : 1999 reprise en 2001 - Knocking on Heavens Door, reprise de Bob Dylan par Antony and the Johnsons, disponible sur la BO du film de Todd Haynes I'm Not There. Si comme moi vous avez découvert cette chanson avant tout par la version calamiteuse de Guns N' Roses, voici une façon de vous racheter en pleurant à chaudes larmes sur cette reprise qui surpasse l'originale, ce qui n'est pas peu dire. Hegarty va même jusqu'à ajouter des paroles de son cru sans qu'on ait envie de crier au scandale. Un tour de force.
Année : 1973 reprise en 2007 - I Started a Joke, reprise des Bee Gees par Shannon Wright, disponible sur le mini Perishable Goods. Avec douceur, et pour une fois peut-être, un tout peu moins de mélancolie qu'à l'habitude, la digne héritière de Patti Smith et de Nina Hagen reprend l'une de meilleures chansons de Bee Gees.
Année : 1968 reprise en 2001 - Teardrop, reprise de Massive Attack, par Jose Gonzalez. Disponible sur l'album In Our Nature. Difficile d'imaginer meilleure reprise d'un titre somme toute assez électro quoique porté par Liz Fraser, la voix des Cocteaux Twins. En tirer un air folk aurait semblé impossible à certain, pas pour Gonzalez qui, passé les premières mesures improbables habite et habille le titre avec talent.
Année : 1998 reprise en 2007 - The River, reprise de Bruce Springsteen par Josh Ritter. Disponible pour qui cherche bien sur le web. Ritter reprend régulièrement le titre en concert. La version de l'émission Free At Noon de la radio WXPN est ni plus ni moins que parfaite, son, interprétation, et même une pointe d'humour à la fin.
Année : 1980 reprise en 2007
Durée totale de la compilation : 45'30''
Publié par JDM à 00:30
Libellés : Antony And The Johnsons, Beck, Compils de FFYE, Division Day, Doveman, Faultline, Folk, Johnny Cash, Jose Gonzalez, Joseph Arthur, Josh Ritter, Musique, Rock, Shannon Wright, Tori Amos
20 novembre 2007
Une biographie de Linda Stein
Celle qui fut la manageuse des Ramones était devenue l'agent immobilier des stars désireuses de s'installer à New York. A son tableau de chasse, Sting, Madonna, Billy Joel entre autres.
Elle y est décrite dans toute sa flamboyance ramonesque et romanesque sur sept pages, mais l'article ne s'arrête pas là puisqu'il revient également sur son assassinat le 30 octobre dernier et l'arrestation de son assistante Natavia Lowery.
L'article, intitulé Death of a Broker, contient des photos rares de Stein accompagnée des Ramones, d'Elton John, ou de David Bowie.
Lire l'article en anglais sur le site du NY Mag ICI.
Publié par JDM à 21:52
Libellés : Billy Joel, David Bowie, Elton John, Linda Stein, Madonna, Natavia Lowery, Sting, The Ramones
Mi and L'Au
Artiste : Mi And L'Au
Date de sortie : 31 octobre 2005
Label : Young God Records
Durée : 45'12''
Ecouter Older en téléchargement libre sur leur site ICI.
Site officiel : Young God Records/Mi and L'Au
18 novembre 2007
Young American Bodies
Chaque épisode (qui dure de cinq à sept minutes) décrit donc la vie de ces jeunes corps, leurs amours, leurs doutes, et leurs vies sexuelles. Mais ici pas de joliesse. Le sexe y est montré avec vérité, cruement, en quelque sorte, mais sans voyeurisme. Et c'est bien le tour de force. L'idée n'est pas de flatter l'oeil du spectateur, juste de prendre acte. Le sexe fait partie des relations de chacun, et les relations de chacun ne se limitent pas au sexe.
Ces petits instants que l'on pourrait presque qualifier de "cinéma vérité" ne cherchent pas à prouver grand chose et c'est peut-être de là que vient leur intérêt.
Attention les vidéos présentées ci-dessous sont NSFW (Not Safe For Work). En clair, si vous les regardez au bureau, c'est à vos risques et périls.
Regardez donc, de chez vous, le premier épisode et les autres sur nerve.com via le site de Young American Bodies.
Publié par JDM à 19:22
Libellés : Joe Swanberg, Kris Williams, Not Safe For Work, NSFW, Séries, Sexe, Video, Young American Bodies
Sea Change
Artiste : Beck
Date de sortie : 24 septembre 2002
Label : Geffen Records
Durée : 52'18"
Regardez Lost Cause :
Publié par JDM à 15:48
Libellés : 2002, Beck, Musique, Rock, Sea Change, Serge Gainsbourg, Video
In My Life (500 Great Songs #15)
Label : EMI
Durée : 2'28''
Lennon, qui avait crié Help! sur l'album précédent s'y souvient de l'ami Stuart Sutcliffe, mort en 1962 à Hambourg. Six ans plus tard, exilé à New York, il offrira, sous forme de contine, un chant funèbre à sa mère : My Mom is dead sur son album Plastic Ono Band.
Une preuve de plus, s'il en était besoin (aucun scoop aujourd'hui, tant pis), que sous l'aspect "I Love You, You love Me" des premières chansons qui propulsèrent les Beatles au sommet, se cachent des pépites nostalgiques et bien plus subtiles.
Dites : La version de Johnny Cash, elle aussi, me donne des frissons.
Ne dites pas : Ca sonne comme une chanson de Paul, non ?
Regardez In My Life (Extrait du documentaire The Beatles Anthology de 1995) :
Publié par JDM à 08:00
Libellés : 1965, 500 Great Songs, George Harrison, George Martin, Hard Rock, In My Life, John Lennon, Paul McCartney, Ringo Starr, Rubber Soul, The Beatles, Video
17 novembre 2007
Breaking News : Pour quelques livres de plus...
Rappelons qu'il s'agit d'un concert de charité au profit de la fondation pour l'éducation fondé par le défun Ahmet Ertegun, co-fondateur du label Atlantic Records. L'enchère était tout donc tout à fait légale.
A ce prix là, Kenneth Donnell, aura la joie d'assister aux répétitions et au concert accompagné d'une personne. Aux dernières nouvelles, Pete Townshend et Bill Wyman se joindraient au groupe sur scène.
A 82950 livres près j'aurais pu hurler au premier rang... Damned.
Publié par JDM à 15:04
Libellés : Ahmet Ertegun, Breaking News, Led Zeppelin
Pearl
Date de sortie : Février 1971
Label : Columbia
Durée : 34'13''
Elle vient de mourir, et son plus bel album sera posthume. Février 1971, à peine plus de quatre mois après que la drogue ait emporté l'un des anges à la voix la plus rauque de tous les temps, sort Pearl. Chef d'oeuvre et classique instantané. Move Over assome d'emblée. "Si avec ça t'as pas compris que même morte je peux toujours faire un putain de grand disque man, t'es qu'un foutu asshole." C'est vrai que Janis avait une bonne descente, c'est vrai aussi qu'elle peut vous faire chialer avec une toute petite inflexion de voix. Brisée ou courroucée, prête à bondir comme sur Cry Baby, toujours jaillissante et comme trop longtemps retenue.
Toute cette vie dans les tripes et dans la voix, de cette babe alone in Babylone qui réclame une Mercedes Benz, à corps autant qu'à cris, partie en fumée, comme les autres, sans crier gare, sans dire au revoir. Les seventies se sont construites sur les tombes des sixties, à l'ombre d'un crépuscule des idoles incontrôlable. En 1971 les étoiles ont commencé à aller se coucher tôt et pour toujours depuis un moment déjà. Brian a sans doute été le premier, Jimi l'a précédé de peu, Jim, lui, n'allait pas tarder... et les derniers rêves partiraient en sucette. Quand John s'écroule dix ans plus tard c'est pour faire tomber le rideau presque définitivement ; Kurt se chargera du reste.
Comme ceux de Buckley sur Grace, les titres ont un air prémonitoire... Move Over, (sans blague ?), Cry Baby, (que reste-t-il à faire d'autre maintenant ?), A Woman Left Lonely (puisque Buried Alive In Blues) et que dire de Get It While You Can...
En attendant, il reste 34 minutes et 13 secondes de musique sur ce disque (et quelques autres sur d'autres) pour s'enrouler encore une fois dans la chaleur de cette voix unique, magique.
Ecoutez Move Over :
Ecoutez Cry Baby :
Publié par JDM à 14:36
Libellés : 1971, Establishment, Janis Joplin, Musique, Pearl, Rock