Artiste : Flotation Toy Warning
Label : Pointy Records / Talitres Records
Date de sortie : 6 septembre 2004
Label : Pointy Records / Talitres Records
Date de sortie : 6 septembre 2004
Durée : 59'25''
Le premier album de Flotation Toy Warning : Bluffer's Guide To The Flight Deck faisait déjà parti de ma collection avant que la FNAC n'en fasse tout un foin (avec raison) en le classant dans ses listes de découverte.
C'est un album étrange. Le genre de disque inclassable dont il est difficile de parler. Si ce n'est pour en dire le plus grand bien et conseiller à toutes les personnes de goût de l'écouter. Disons qu'il y a dans ce disque un côté Grandaddy, un autre Herman Düne, un soupçon Pink Floydien... et un vrai talent pour les mélodies.
Et puis, il se dégage de ces dix titres une mélancolie qui ne peut pas laisser indifférent. D'abord et surtout parce qu'il ne s'agit pas d'une mélancolie facile ou racoleuse. Bien plus insidieuse, elle va et vient tout le long du disque, discrète et lancinante comme le tout début d'une rage de dent. On croit pouvoir la maîtriser d'un revers de langue, mais le mal est déjà là, bien présent et seul un passage chez le dentiste pourra nous en délivrer.
Le tout n'est pourtant pas exempt d'envolées lyriques : Popstar Researching Oblivion, ou le grandiose Donald Pleasance ; mais elles sont teintées, là aussi de nostalgie d'un monde enfoui ou d'une utopie de ce qu'aurait été l'an 2000 s'il avait ressemblé aux gravures d'anticipation de 1900.
Et on se retrouve, à l'écoute de cet étrange album, flottant littéralement entre deux eaux, entre veille et sommeil, dans une contrée certes pas tout à fait hostile mais pas tout à fait amicale non plus. Une contrée bizarrement familière...
Le premier album de Flotation Toy Warning : Bluffer's Guide To The Flight Deck faisait déjà parti de ma collection avant que la FNAC n'en fasse tout un foin (avec raison) en le classant dans ses listes de découverte.
C'est un album étrange. Le genre de disque inclassable dont il est difficile de parler. Si ce n'est pour en dire le plus grand bien et conseiller à toutes les personnes de goût de l'écouter. Disons qu'il y a dans ce disque un côté Grandaddy, un autre Herman Düne, un soupçon Pink Floydien... et un vrai talent pour les mélodies.
Et puis, il se dégage de ces dix titres une mélancolie qui ne peut pas laisser indifférent. D'abord et surtout parce qu'il ne s'agit pas d'une mélancolie facile ou racoleuse. Bien plus insidieuse, elle va et vient tout le long du disque, discrète et lancinante comme le tout début d'une rage de dent. On croit pouvoir la maîtriser d'un revers de langue, mais le mal est déjà là, bien présent et seul un passage chez le dentiste pourra nous en délivrer.
Le tout n'est pourtant pas exempt d'envolées lyriques : Popstar Researching Oblivion, ou le grandiose Donald Pleasance ; mais elles sont teintées, là aussi de nostalgie d'un monde enfoui ou d'une utopie de ce qu'aurait été l'an 2000 s'il avait ressemblé aux gravures d'anticipation de 1900.
Et on se retrouve, à l'écoute de cet étrange album, flottant littéralement entre deux eaux, entre veille et sommeil, dans une contrée certes pas tout à fait hostile mais pas tout à fait amicale non plus. Une contrée bizarrement familière...
Quant à l'histoire de ce groupe vous pouvez toujours la chercher sur leur site, mais moi, j'ai jeté l'éponge...
Ecoutez Happy 13 (La très bonne chanson pop qui ouvre le disque) :
Ecoutez Happy 13 (La très bonne chanson pop qui ouvre le disque) :
Ecoutez Fire Engine On Fire Pt.2 (Mélancolique et pop à souhait):