Artiste : Michael Nyman
Label : Virgin
Date de sortie : 29 avril 1997
Durée : 41'39''
Wonderland est un très bon film complètement méconnu de l'un des cinéastes les plus rock de ces dernières années. 9 Songs, 69 minutes of Sexe and Roch N' Roll c'est lui, Michael Winterbottom. Et pourtant, Wonderland, est tout sauf le pays des merveilles. Il nous conte l'histoire de trois soeurs londonniennes en quète du bonheur. La première cherche l'amour dans les petites annonces, la seconde se débat avec le père de son fils après un divorce, la troisième, enceinte, est presque abandonnée par son ami qui vient de perdre son travail. Elles ont un frère qui a quitté la maison parentale parce qu'il ne supportait plus le poids de la vie familliale et qui lui, semble avoir trouvé l'équilibre qu'il recherchait. Leurs vies nous sont décrites sur un week end.
Une fois encore, Nyman, déjà responsable, deux ans plus tôt de la B.O. de Gattaca s'est tout bonnement surpassé. Ici, comme dans les opéras de Wagner, chaque personnage a son thème. Tantôt flamboyante, tantôt mélancolique, toujours enrobée de cordes, de cuivres et de piano, la musique de Nyman colle au film et à la peau. Avec ou sans image, elle ne peut laisser indifférent, tant la mélancolie qu'elle véhicule est communicative.
Il faut d'ailleurs faire attention avec ce disque. Certes, il est tout bonnement magnifique, mais il n'en est que plus dangereux. Après quelques minutes, on se retrouve avec un vague à l'âme soudain, dussent le soleil briller et les oiseaux chanter. Alors, comme le dit si bien l'un des personnages en prenant pour la première fois sa fille qui vient de naitre et prénommée Alice : "What a wonderland..."
Une fois encore, Nyman, déjà responsable, deux ans plus tôt de la B.O. de Gattaca s'est tout bonnement surpassé. Ici, comme dans les opéras de Wagner, chaque personnage a son thème. Tantôt flamboyante, tantôt mélancolique, toujours enrobée de cordes, de cuivres et de piano, la musique de Nyman colle au film et à la peau. Avec ou sans image, elle ne peut laisser indifférent, tant la mélancolie qu'elle véhicule est communicative.
Il faut d'ailleurs faire attention avec ce disque. Certes, il est tout bonnement magnifique, mais il n'en est que plus dangereux. Après quelques minutes, on se retrouve avec un vague à l'âme soudain, dussent le soleil briller et les oiseaux chanter. Alors, comme le dit si bien l'un des personnages en prenant pour la première fois sa fille qui vient de naitre et prénommée Alice : "What a wonderland..."