Artiste : The Rolling Stones
Label : ABKCO
Date de sortie : 5 décembre 1969
Durée : 42'21''
La question qui divisera tout fan des Stones tout d'abord : Est-ce leur meilleur album ? Allez savoir... En tout cas, comme le dit si bien la pochette : THIS RECORD SHOULD BE PLAYED LOUD, trois ans avant le TO BE PLAYED AT MAXIMUM VOLUME du Ziggy Stardust de Bowie.
Et ça commence fort, effectivement, Gimme Shelter, sans doute l'une des plus grandes chansons des Stones, portée par les choeurs de Mary Clayton enflamme les oreilles de l'auditeur comme les flammes de la guerre décrite par la voix de Jagger. (A noter, une version grandiose sur le live à Atlantic City de 1989).
Puis, Love In Vain, parfaite reprise du titre très très brut de Robert Johnson, calme le jeu, revient à des choses plus country, plus douce et plus mélancoliques. Des arrangements minimalistes et Ry Cooder à la mandoline laissent s'exprimer la voix de Mick. L'enchaînement sur Country Honk n'en est que plus naturel. Sur ce titre apparaît un jeune gars alors peu connu à la slide guitar, un certain Mick Taylor. Déjà, Brian n'est plus que l'ombre de lui même, relégué sur deux titres, aux percussions sur Midnight Rambler et à l'autoharp sur You Got The Silver. Let It Bleed est son chant du cygne, l'artisan des Stones, ce créateur dépassé par sa créature et surtout par ses propres démons va bientôt aller prendre un bain de trop.
Mais le studio des Stones laisse bientôt entrer d'autres musiciens pour ce joindre au banquet. Nicky Hopkins, Ry Cooder, Al Kooper et Bobbey Keys sont de la partie, tandis que Ian Stewart le sixième Stone, celui qui n'a pas eu la chance d'avoir une gueule d'ange repris de justice mais une gueule de repris de justice tout court, assure au piano sur la chanson titre Let It Bleed. Il avait sans doute dû apporter lui-même le piano à bout de bras avec ses amis roadies, mais ça, l'histoire ne le dit pas.
Midnight Rambler est grandiose, You Got The Silver, un rien en dessous, Monkey Man est la chanson parfaite pour faire peur aux bourgeois et pour exciter au dernier degré leurs filles adolescentes.
Le disque se clot sur You Can't Always Get What You Want, des choeurs arrangés par Jack Nitzsche, réminiscence des années d'enfant de choeur de Keith, exceptionnel d'un bout à l'autre du disque.
Alors, meilleur disque des Stones ou pas ? Peu importe.
Ecoutez Gimme Shelter :
Ecoutez You Can't Always Get What You Want :
Et ça commence fort, effectivement, Gimme Shelter, sans doute l'une des plus grandes chansons des Stones, portée par les choeurs de Mary Clayton enflamme les oreilles de l'auditeur comme les flammes de la guerre décrite par la voix de Jagger. (A noter, une version grandiose sur le live à Atlantic City de 1989).
Puis, Love In Vain, parfaite reprise du titre très très brut de Robert Johnson, calme le jeu, revient à des choses plus country, plus douce et plus mélancoliques. Des arrangements minimalistes et Ry Cooder à la mandoline laissent s'exprimer la voix de Mick. L'enchaînement sur Country Honk n'en est que plus naturel. Sur ce titre apparaît un jeune gars alors peu connu à la slide guitar, un certain Mick Taylor. Déjà, Brian n'est plus que l'ombre de lui même, relégué sur deux titres, aux percussions sur Midnight Rambler et à l'autoharp sur You Got The Silver. Let It Bleed est son chant du cygne, l'artisan des Stones, ce créateur dépassé par sa créature et surtout par ses propres démons va bientôt aller prendre un bain de trop.
Mais le studio des Stones laisse bientôt entrer d'autres musiciens pour ce joindre au banquet. Nicky Hopkins, Ry Cooder, Al Kooper et Bobbey Keys sont de la partie, tandis que Ian Stewart le sixième Stone, celui qui n'a pas eu la chance d'avoir une gueule d'ange repris de justice mais une gueule de repris de justice tout court, assure au piano sur la chanson titre Let It Bleed. Il avait sans doute dû apporter lui-même le piano à bout de bras avec ses amis roadies, mais ça, l'histoire ne le dit pas.
Midnight Rambler est grandiose, You Got The Silver, un rien en dessous, Monkey Man est la chanson parfaite pour faire peur aux bourgeois et pour exciter au dernier degré leurs filles adolescentes.
Le disque se clot sur You Can't Always Get What You Want, des choeurs arrangés par Jack Nitzsche, réminiscence des années d'enfant de choeur de Keith, exceptionnel d'un bout à l'autre du disque.
Alors, meilleur disque des Stones ou pas ? Peu importe.
Ecoutez Gimme Shelter :
Ecoutez You Can't Always Get What You Want :